
Oradour-sur-Glane: le cri des victimes
Vincent Reynouard
Que s’est-il vraiment passé ce 10 juin 1944 tragique à Oradour? Pourquoi, depuis 1945, les autorités persistent-elles à occulter la vérité? Ce livre apporte des réponses.
En 2014, dans une brochure parue à l’occasion soixante-dixième anniversaire du drame d’Oradour, un historien accrédité écrivit: «Des maquis installent au fil des mois plusieurs camps dans les monts de Blond, à une quinzaine de kilomètres au nord du village [Oradour-sur-Glane]. Des sympathisants radounauds [habitants d’Oradour] participent même à une filière d’évasion de pilotes alliés.»
À la même époque, un survivant, Marcel Darthout, confia: «Oui, bien sûr, il y avait des armes à Oradour, mais sûrement pas des stocks d’armes comme veulent bien l’écrire les négationnistes afin de faire peser les raisons du massacre sur la Résistance.»
Or, dans un livre publié en juin 1997 et interdit trois mois plus tard, Vincent Reynouard avait — le premier — révélé l’existence de ce réseau d’évasion de pilotes alliés passant par Oradour. De même, avait-il affirmé la présence d’un maquis armé dans le village.
C’était donc lui qui avait raison, et c’est sans doute pourquoi les gardiens de la Mémoire avaient refusé le débat loyal qu’il acceptait d’avance, préférant recourir aux juges pour tenter de le faire taire.
Toutefois, la répression n’a jamais intimidé Vincent Reynouard. Vingt-cinq ans après la publication de ses conclusions, il revient avec un nouvel ouvrage: Oradour, le cri de victimes.
Bien plus qu’une simple réédition, ce nouveau travail s’appuie sur de nombreux éléments rendus publics depuis 1997. Ils permettent à l’auteur de corriger certaines erreurs commises dans son premier livre et de reconstituer le drame du 10 juin 1944 avec bien plus de précision qu’auparavant.
Que s’est-il vraiment passé ce 10 juin 1944 tragique à Oradour? Pourquoi, depuis 1945, les autorités persistent-elles à occulter la vérité? Ce livre apporte des réponses.
- Introduction
- Chapitre 1: 1997-2005 : face à la contestation, les gardiens de la Mémoire paniquent et sediscréditent
- 1997: les gardiens de la Mémoire font interdire mon ouvrage sur Oradour
- 2001-2003: nouvelle interdiction et persécutions judiciaires
- 2003: un procès scandaleux
- De ma condamnation à ma victoire en cassation"
- Chapitre 2: Les enjeux politiques du récit d’Oradour
- À ceux qui me reprochent de ne pas être neutre
- La paille et la poutre: comment les « bons » ont exploité et exploitent Oradour"
- Chapitre 3: Les incohérences et les mensonges de la version française: le haut de l’iceberg
- Mensonge n° 1: un « massacre» préparé au cours de trois réunions
- Mensonge n° 2: le nourrisson prétendument assassiné par les SS dès leur arrivée
- Mensonge n° 3: «on les a tous massacrés », l’aveu prétendu d’un SS le soir même du drame
- Un mensonge incohérent : les Waffen SS reviennent pour « masquer leur crime»
- Une incohérence flagrante: les Allemands veulent semer la terreur et... s’excusent"
- Chapitre 4: Pourquoi les Waffen SS sont à Oradour.
- L’enlèvement d’Helmut Kämpfe et la venue des Waffen SS à Oradour
- Les cas d’Albert Mirablon et de Marcelin Chalard"
- Chapitre 5: Un maquis structuré à Oradour
- Des dépôts clandestins de munitions dans les maisons
- Oradour-sur-Glane: un village entouré de maquis
- Fuites, pleurs et adieux: dès le début, une population inquiète
- Des résistants organisés dans Oradour
- Livraisons de caisses d’explosifs aux maquisards d’Oradour: la révélation d’un ancien pâtissier-résistant
- Le maquis dans les événements du 10 juin 1944"
- Chapitre 6: La mission de Diekmann à Oradour
- La double mission de Diekmann à Oradour
- À Oradour, les Waffen SS ont tenté d’obtenir des informations sur H. Kämpfe
- Les Waffen SS ne visent que les hommes
- Les Waffen SS cherchaient réellement un dépôt d’armes prohibées"
- Chapitre 7: Comment débute le drame
- Les Waffen SS disposaient de sifflets et de fusées éclairantes
- En réalité, une «explosion» provoque le drame
- Origine de l’explosion: les mensonges de la thèse officielle
- La mystérieuse «caisse» de la thèse officielle: une invention"
- Chapitre 8: Le drame de l’église
- Le drame de la sacristie: Une explosion que l’on cache
- Les constats matériels dans les granges et à l’Église
- Une explosion en série qui ravagea l’église
- Le dépôt clandestin de munitions dans l’église"
- Chapitre 9: Mon hypothèse sur l’origine du drame: des maquisards cachés dans l’église ont été dénoncés
- Le témoignage du Mathieu Borie
- Les événements survenus à l’église: un essai de reconstitution
- La fusillade des hommes"
- Chapitre 10: Le faux témoignage de la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église
- Un type d’escabeau... qui n’existe pas
- Pas de blessures aux mains
- Un saut impossible
- Les gardiens de la Mémoire réduits au mensonge et à la tricherie
- Refus obstiné d’une reconstitution du saut de Marguerite Rouffanche
- Marguerite Rouffanche: un témoin suborné"
- Chapitre 11: Au nom de la raison d’État
- 1953: Le procès truqué des Waffen SS d’Oradour
- Les dessous de l’amnistie des condamnés
- Pourquoi ne pas avoir cité un ancien Waffen SS contre moi?
- Conclusion
- Annexes
ISBN | 9781912974542 |
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Date de parution | Novembre 2022 |
Collection | Thèses interdites |
Format | A5 |
Nb de pages | 464 |