L’économie allemande sous le régime nationale-socialiste

Cette brochure aborde la question de l’économie dans le Troisième Reich grâce à trois textes de l’époque de la guerre:
– Une économie sans crise de Wilhelm Utermann, qui explique pourquoi le système économique national-socialiste ne souffre pas de crises économiques;
– Le miracle de la stabilité des prix de Hansgeorg Kayser, qui révèle comment la méthode de contrôle des prix nationale-socialiste protège les consommateurs sans entraver l’entrepreneuriat;
– Le financement de la guerre par l’Allemagne n’a rien qui tienne du prodige de Walter Schuster, qui nous apprend comment l’Allemagne finance efficacement son effort de guerre sans avoir recours à la planche à billets, et pourquoi le déclenchement de la guerre n’a engendré en Allemagne, à la différence des autres nations belligérantes, ni inflation ni hausse des prix.

Une économie sans crise
de Wilhelm Utermann
Jamais l’humanité n’a disposé pour satisfaire ses besoins vitaux de conditions aussi favorables qu’au temps présent. Et cependant, ce monde, d’une telle richesse, n’est pas devenu plus gai! Les crises économiques, par intervalles, ont causé de grands dommages dans tous les pays. Parmi les multiples tentatives entreprises après la crise de 1929 pour imposer un relèvement économique dans l’économie nationale, seule la méthode employée par l’Allemagne depuis 1933, pour lutter contre la crise, a remporté un succès concluant.

Le miracle de la stabilité des prix
de Hansgeorg Kayser
À quoi faut-il donc attribuer l’augmentation des prix? Pourquoi l’Allemagne a-t-elle pu maintenir le niveau des siens alors que cela a été impossible aux autres pays? La politique des prix de l’Allemagne se base sur la signification sociale de ces prix. Une telle politique doit assurer à chaque concitoyen une participation équitable aux résultats de la vie économique. L’individu doit pouvoir obtenir à des prix que justifie l’état de l’économie nationale les biens à la création desquels il a participé.

Le financement de la guerre par l’Allemagne n’a rien qui tienne du prodige
de Walter Schuster
C’est parce que production et distribution, consommation et emploi de la main-d’œuvre, prix et salaires ainsi que l’appareil de fonctionnement du crédit, sont dirigés et réglés depuis sept ans par l’État, sans que cependant l’initiative privée et la possibilité d’accroître l’effort individuel en aient été aucunement gênées, que l’Allemagne a réussi à réaliser le financement de la guerre, sans ébranlement et sans aucun symptôme d’épuisement.